Dans le fond, on comprend très vite qu'il y a de quoi être en colère et a fortiori d'en faire un film pour éduquer les masses. Car de minute en minute, des centaines de requins sont mutilés (on leur coupe leurs ailerons pour en faire les « fameuses » soupes aux ailerons de requins en Chine, ou même des médicaments inefficaces pour la santé et la jeunesse éternelle), puis rejetés à la mer en sang pour s'y vider dans la souffrance. Une honte qu'on vous dit !
En dehors de l'extrême gravité des faits, c'est aussi d'équilibre de l'écosystème dont il s'agit, les requins étant une espèce indispensable à la régulation des océans, et aussi une des plus vieilles espèces marines (on ose imaginer ce que sa disparition provoquerait à moyen terme sur la planète). Des océans, il convient de le rappeler, juste vitaux pour notre survie, nous, les humains.
Trêve de bavardages sur un sujet aussi grave et important. Voir et prendre conscience sont une chose, appréhender, comprendre ou agir en sont une autre. Le film tire toutes les sonnettes d'alarme possibles, mais après, c'est hors du cinéma que cela passe, sur Internet avec l'association Shark Alliance ou sur mer avec Paul Watson et son organisation Sea Shepherd aux méthodes parfois peu orthodoxes pour faire bouger les choses.